Rompre avec l’adversité : j’ai décidé d’arrêter le combat permanent

Ouaria voudrait sortir du combat permanent. Version audio - Les idées clés de cet épisode.

Rompre avec l’adversité : j’ai décidé d’arrêter le combat permanent

Ouaria souhaite sortir de l’adversité et arrêter d’entretenir un système de combat permanent. Elle a une perception de la diversité comme étant de l’adversité, ce qui la pousse à constamment se justifier. Elle s’est identifiée en tant que battante pour surmonter cette adversité, mais cela crée le besoin constant de créer des situations difficiles. Son orientation vers l’adversité est symptomatique d’une émotion non vécue dans son enfance. Cela lui donne l’impression d’être constamment confrontée à des problèmes et engendre une fatigue physique et mentale. Pour trouver sa force intérieure, elle doit apprendre à vivre ses émotions passées sans craindre qu’elles ne fragilisent sa situation actuelle.

Au final, le thème principal de cette conversation porte sur la gestion des émotions et la manière dont notre perception de nous-mêmes en tant que “victime” ou “battant(e)” peut influencer notre comportement et notre expérience de la vie.

La conversation aborde également des sujets connexes tels que l’impact des expériences d’enfance sur notre comportement à l’âge adulte, l’importance de vivre pleinement ses émotions et les conséquences potentielles de la suppression des émotions.

En outre, la discussion explore l’idée que la constante anticipation ou création d’adversité peut être une façon de valider notre identité en tant que “battant(e)”, mais aussi une source de stress et de fatigue.

Le Pas de côté : voici quelques questions possibles à se poser pour prendre du recul et adopter une approche différente :

1. Qu’est-ce qui déclenche mes réactions défensives ? Est-ce vraiment une menace ou est-ce une réponse automatique basée sur des expériences passées ?

2. Est-ce que je supprime ou néglige certaines de mes émotions ? Si oui, pourquoi ?

3. Comment mon passé influence-t-il ma perception actuelle de moi-même et des situations auxquelles je suis confronté ?

4. Est-ce que je me définis principalement en termes de ma capacité à surmonter les défis et les adversités ?

5. Est-ce que je cherche activement des situations conflictuelles ou stressantes pour prouver ma force ou ma résilience ?

6. Est-ce que je me vois comme une victime ou une battante ? Pourquoi ?

7. Comment puis-je mieux gérer mes émotions pour ne pas me sentir constamment sur la défensive ou en alerte ?

8. Est-ce que j’accepte ma vulnérabilité émotionnelle ou est-ce que je la vois comme une faiblesse ?

9. Comment puis-je travailler sur mon estime de moi pour ne pas dépendre de l’adversité pour me sentir valable ou important ?

“Refouler ses émotions : Impact sur notre perception de force et de vulnérabilité”

La suppression ou le non-vécu complet des émotions peut avoir un impact significatif sur la perception qu’une personne a de sa propre force ou vulnérabilité. Dans cette conversation, Ouaria semble utiliser la suppression des émotions comme une forme de mécanisme de défense, en choisissant de se présenter comme une “battante” pour éviter de se sentir comme une “victime”.

Cependant, cette approche peut conduire à une fausse perception de la force. En supprimant ou en ne vivant pas pleinement ses émotions, l’individu peut sembler fort en surface, mais cela peut en fait le rendre plus vulnérable. Les émotions supprimées ou non vécues peuvent rester sous la surface et continuer à influencer le comportement et les réactions à long terme.

De plus, la suppression constante des émotions peut également conduire à une tension et une fatigue accrues, comme indiqué dans la conversation. L’individu peut se retrouver constamment en état d’alerte, attendant le prochain défi ou adversité à surmonter. Cette anticipation constante peut être épuisante et stressante, ce qui peut à son tour affecter négativement la santé mentale et physique.

En résumé, bien que la suppression ou le non-vécu des émotions puisse sembler être une stratégie de survie à court terme, elle peut en fait contribuer à une plus grande vulnérabilité et à des difficultés à long terme.

N°3 | C'est de la vie :

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